Suite du récit du raid Sicile 2007
Sicile-Naples : merveilleuse étape !
Jeudi 25 mai 2007. Nous partons à l'aube pour remonter "autant que possible". La météo est divine, nous passons le détroit dans du lait. Hervé a trouvé la technique pour tirer le trapèze et reste bien groupé. Alain, qui cherche la consommation 'juste' (?) à trime sa belle iXess.
Vincent levé à la bourre omet de fermer le zip d'un coté de son aile iXess, qui tire d'un coté sur la première branche, occasionnant une pause pipi dans une des rares bases Calabraise (déserte) pour les 912. Pendant ce temps, les 582 croisent un Boeing en finale plus au nord et gaffent les trurbulences en dessous (vague sensible sur la mer dans le sillage du Boeing !). Nous rejoignons Scaléa avant que la brise de mer ne se lève.
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Lever matin |
Calme matinal sur Taormine | De l'autre côté du détroit, la Calabre | calme et respect sur le détroit |
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Passage du détroit, dans du lait ! |
Hervé, cote calabraise, peu de vaches... | Cote calabraise | Base calabraise, Alain en finale |
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cote sous Scaléa |
Calabre | le Quik vole trimé, très économe | Fueling à Scaléa, chez les amies d'Alain |
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Cote |
Cote | Cote | Policastro |
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Eau claire |
Oasis du Pépé ! |
La finale de l'oasis de chez Pépé est pile au dessus du village, impressionnant ! Une cinquantaine d'écoliers nous font la fête. Nous décidons de contourner Naples par la mer (Capri et les iles au nord), le passage sur les reliefs de l'arrière pays montagneux de Naples vers 15H nous semble hasardeux par ce grand soleil.
Nous voilà partis dans une longue branche cotière et maritime, dans la brume de chaleur, avec panne de tous nos GPS après Capri !!? Nous tentons d'être toujours vu par un collègue qui pourrait donner l'alerte en cas de vache dans l'eau. La cote des iles et du sud de Naples (Amalfitaine) est somptueuse, escarpée et truffée de demeures romanesques ! Nous retrouvons le delta club Napoli avec satisfaction après cette branche extraordinaire.
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plage italienne |
Cheminement facile | Cote Amalfitaine, sud de Naples | Cote sud de Naples |
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Village Amalfitain |
Somptueuse vue | Cap Faro | Notre hotel à Castel Volturno |
Dernière branche avant les orages
Vendredi 26 mai 2007
Des orages descendent du nord et tactiquement nous souhaitons foncer au plus tôt pour notre dernière branche. Mentalement ça sent l'écurie ! Mais la brume matinale nous cloue au sol jusqu'à 10H.
Nous partons méfiants et décidons de poser après une heure pour laisser passer les orages qu'on pressent arriver. On pense que le raid va s'arrêter dans ce village ; pourtant à 16H, avec l'appui d'amis météorologues de Corse, nous avons une fenêtre pour voler jusqu'au soir. Remontage des ailes et on repart dans un air très calme jusqu'à San Severe (CivitaVecchia) ; refuelling "wild" (on emprunte une voiture dotée de clés...) et adieux hâtifs : les Corses traversent et les nordistes remontent en côtier vers Il Gabbiano (San Vincenzo). La nuit aéronautique surprend les Corses sur mer, mais Bastia TWR leur allume aimabement la grande piste, petit sermon à la clé, of corse. Les nordistes se regroupent en l'air pour cheminer à vue vers il Gabbiano, qui n'est pas dans les GPS..
Les chambres et la piscine sont parfaites, on achète du vin à la ferme, le camion spirale pour arriver, cette fois c'est bien la fin du raid.
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Vincent fait sa nav | Breakfast solitaire à l'aube | Réfugiés sous Rome | On repart en fin de journée |
I'm a poor lonesome Quik-man
Samedi 27 mai 2007
Pour ma part je tente de rentrer à Meaux dans cette météo menaçante; fuellé à fond je décolle vers 6H. Impossible de passer par Florence : le premier col est bouché. Je décide de tenter la route par Pise et Gênes, plus courte mais avec moins de vaches, et venturi musclé sur les Appenins derrière Gênes.
Je rejoins la base de VillaFranca (LI197) après une branche impressionnante de 3 heures sur cette cote abrupte. Je comprends que je ne pourrai pas passer les Alpes en ce week-end d'orages et décide de rentrer en train pour revenir chercher l'ULM plus tard. VillaFranca n'est pas très sympathique (peu d'activité, club vieux, tous les pendulaires en sont partis..), mais dispose de grands hangars ; j'incruste le Quik un peu lourdement et me fait mener à une gare, en attrapant de justesse les bons trains, j'arrive à rejoindre mon lit douillet le soir même.
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Route vers Gênes | 2 semaines d'attente à VillaFranca | Pluie sur l'Italie nord | Retour en train |
Mon retour final aura lieu 2 semaines plus tard, merci Enzo de m'avoir accueilli au train pour mon passage express !