Avant le raid à proprement parler, il y eut le trajet Meaux-Casablanca.
Les images encadrées de noir sont de François Denis, l'homme qui sème les appareils photos en vol.
Vent de sable à Zagora - Bivouac Berbère à Mhamid
Comme prévu nous restons 24H dans cette petite ville du désert, qui porte le cèlèbre panneau indicateur 'Tombouctou, 52 jours de marche'. Marché, hôtel dans une palmeraie avec piscine, cybercafé, petits restaurants, nombreux organisateurs d'excursions et bivouacs dans le désert, amis mécaniciens de Bernard l'Africain : nous sommes à Nothing Gulch !
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Heureusement que nous avons voyagé le matin car l'après-midi il y a du vent de sable (une aile de pendulaire au sol sera retournée, quasiment sans dommage).
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Jeudi 5 avril 2007 quelques uns volent le matin, pour reconnaitre le chott de ce soir, Bernard l'Africain en profite pour casser son train, sur une pierre, lors d'un atterro. C'est pénible, mais avec des sangles le STORM pourra rentrer (avec même une vache sur une plage des Landes qui attire gendarmes et journalistes !). Toutefois Hervé le copilote rejoint Taroudant en camion.
La bande remonte les ailes et appareille vers 17H, pour une petite étape vers le Chott Dayet où nous bivouaquerons. Il y a beaucoup de vent, mais il se calme en avançant vers le Chott.
Posé en campagne, sur une terre pierreuse. Le bivouac est à coté, avec nos hôtes berbères. L'ambiance est bonne et les Blériotes dansent autour du feu au son des tam tam en plastique. Le camion arrive, nous fait faire un petit tour de nuit, s'ensable, puis part dans la nuit, pour une longue étape sur piste.
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Mhamid-Taroudant : back to civilization
Vendredi 6 avril 2007 : 330 kilomètres avec re-passage de l'Atlas, par un col de moyenne montagne. Départ brumeux nous avançons parallèle à une petite piste. A Foume Zguine, le camion qui a roulé toute la nuit sur une piste difficile attend ceux qui veulent de l'essence. De là on retrouve sur une route en bitume, puis après le col un paysage cultivé. Nous nous perdons un peu, faisant 40 km AR de rab vers le nord avant le col. Comme j'ai refusé l'installation de toilettes à bord du Quik, il nous faut vacher pour satisfaire les besoins d'une partie de l'équipage peu avant Taroudant.
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Taroudant est agréable, moyennement touristique, c'est à dire juste comme il faut ; l'aerodrome est semi-abandonné, mais parfait pour nous. Nous sommes à l'hôtel Palais Salam, superbe. J'achète des babouches et loue une mobylette pour aller vérifier les ailes (coup de vent l'après midi). Les Blériotes achètent de l'huile d'argan (bon pour le moral).
Taroudant-Essaouira : passage à la plage
Samedi 7 avril 2007 : 330 kilomètres pour rejoindre Essaouira, via Agadir. Ceux qui posent à Agadir ont de nouveau des problèmes administratifs, ils manquent d'être bloqués. Nous retrouvons Essaouira et Bernard l'Africain nous mène à Sidi Kaouki, belle plage un peu décalée adoptée par les surfers. Sardines (grillées) et baignade, cette plage est très cool avec son mélange chameaux/surfers.
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Essaouira-Casablanca Tit Melil
Dimanche 8 avril branche retour déjà faite à l'aller. Ce sera ma dernière branche, mais restons concentrés. Nous sommes de nouveau pris en charge par les contrôleurs aériens, Amdulilah !
Nous bénéficions de l'autonomie et de la vitesse du Quik et nous posons à temps pour déjeuner avec les 3 axes qui repartent sur l'Espagne.
Pliage, emballage et arrimage des ulms qui remontent en camion, ça prend du temps !
Epilogue : c'était Super !
Bilan très positif au niveau humain, touristique, de la tenue des machines. Bravo Stéphane, Bernard et Bassam.
Des petits bémols sur l'autonomie des pendulaires 582 dans ce contexte, des pannes d'essence (ne concerne pas le Quik) qui auraient pu être évitées (mais très peu de dommages occasionnés), de l'administratif Marocain tatillon (mais il y a des tensions au Maroc, voir les attentats récents). La météo sur Espagne fut décevante aussi.
Au retour galère pour les pendulaires pour obtenir un plan de vol depuis Tanger, étaient à 2 doigts d'être bloqués, ont du faire un bidon pour le Portugal et cloturer par téléphone via la France ! Jean Baldou a ratatiné son super Zenair dans le brouillard en Espagne, mais pas de bobo.
Chers amis du raid, à bientôt, portez-vous bien !